Utilisation

L'IRM est utilisée dans beaucoup de procédures diagnostiques et toutes les structures contenant de l’eau sont visualisables en IRM. Les procédures interventionnelles (comme en scanner) sont potentiellement possibles mais peu réalisées du fait de la faible disponibilité des machines. Enfin l’IRM est utilisée en recherche biologique (nano-IRM) pour étudier les structures végétales notamment.

L’IRM reste assez peu utilisée en France qui est sous dotée en machines. L’investissement est, en effet important pourtant l’examen lui-même, coûte à peu près comme un scanner. 

 

Avantages

Son avantage par rapport au scanner est l’absence de rayonnement ionisant. L'IRM est une technique récente et il reste encore à prouver qu'il n'existe aucun effet secondaire.

L’IRM reste plus précise et permet d'observer des zones particulières du corps (mal observables en scanner). L’IRM permet des diagnostics plus rapides en visualisant plus vite les lésions (cas des accidents vasculaires cérébraux : diagnostic immédiat en IRM et nécessitant 48h d’attente pour que le scanner visualise les lésions).

 

Limites

Il existe des artefacts ou images fausses. Dans ce cas-là, l'image observable ne représente pas la réalité anatomique du corps. Cela se produit par exemple lorsque le patient respire pendant l'examen (normalement il doit rester en apnée durant ce temps qui est décomposé en plusieurs séquences de quelques secondes). En effet le processus d'obtention d'image par l'IRM est lent, de ce fait le mouvement des organes dû à la respiration peut influer sur l'image obtenue. Un autre artefact peut être lié à la présence de structure métallique dans ou sur le corps (boutons, ou prothèse)

La technique d’acquisition des images en IRM est plus lente qu’en scanner L’IRM n’est pas adapté à tous les organes : par exemple, le poumon qui contient peu d’eau et beaucoup d’air (nous avons vu que la présence d'eau est essentielle à l'obtention d'une image) ne s’explore pas en IRM.

 

Le champ magnétique généré par l'IRM impose certaines précautions. En effet, tout ce qui comporte du fer sera attiré par l’aimant générant et y restera accroché jusqu’à l’arrêt de la machine. Ainsi il est impossible de réaliser une IRM sur une personne possédant des prothèses métallique non adaptées à l’IRM ou un pace maker ou autres formes de métaux dans le corps (accident de chasse).

Une autre contre-indication est la claustrophobie ou encore en cas d’injection, une allergie au gadolinium (produit de contraste injecté dans le sang)